Marmairs Rally Turkey 2018 – Résumé
S’il n’aura clairement pas été le plus performant ce week-end en Turquie, Ott Tanak aura été le plus régulier de tous. Relègue à plus de 30 secondes du trio Neuville / Ogier / Mikkelsen, en la lutte pour la première place, au terme de la journée du vendredi, le pilote Toyota ne semblait pas en mesure de pouvoir jouer la victoire. C’était toutefois sans compter sur les abandons du belge et du français ainsi que sur les soucis de transmission du pilote norvégien qui venaient chambouler la hiérarchie. S’emparant alors des commandes de l’épreuve, l’estonien aura, ensuite, parfaitement géré son avantage sur son coéquipier Jari-Matti Latvala pour décrocher sa quatrième victoire de la saison. Deuxième, le pilote finlandais permet à Toyota de signer un doublé sur un parcours qui ne devait pourtant pas leurs convenir.
A près de 2 minutes de la Toyota numéro 7, Hayden Paddon aura été auteur d’une course sage. S’en tenant à ses plans afin d’éviter les nombreux pièges du parcours turc, le pilote Hyundai monte sur la dernière marche du podium et permet à son équipe de limiter la casse au championnat constructeur.
Repoussé à plus de 2 minutes et demie du top 3, Teemu Suninen aura été l’un des seuls pilotes à ne pas avoir rencontré de problème sur cette manche. Quatrième à l’arrivée, le finlandais de chez M-Sport devance Andreas Mikkelsen qui était pourtant bien placé pour viser la victoire avant de tout perdre suite à des soucis de transmission samedi en seconde partie de journée.
Au volant d’une Skoda Fabia R5, Henning Solberg n’aura pas déçu pour son retour sur la scène mondiale. Survolant les débats, le pilote norvégien qui évoluait hors WRC-2, termine à une très belle sixième place et s’offre la victoire en RC2. Au général, il devance de plus de 4 minutes Jan Kopecky lauréat dans l’antichambre du WRC.
Disputant son quatrième rallye au volant de la Citroën C3 R5, Simone Tempestini se classe en huitième position devant le jeune Chris Ingram. Sébastien Ogier pointe, quant à lui, en dixième position après avoir profité d’une pénalité de 5 minutes écopée par son coéquipier Elfyn Evans, pour s’immiscer dans le top 10.
Kopecky défie la logique
Au coude-à-coude au championnat pilote, Jan Kopecky et Pontus Tidemand se retrouvaient pour la première fois en face à face ce week-end. Alors que la bagarre entre les deux hommes s’annonçait palpitante, celle-ci fut rapidement écourtée suite à l’abandon pour triple crevaison du suédois. Un abandon qui profitait à Jan Kopecky qui terminait la première journée en tête de l’épreuve, malgré une double crevaison dans l’ES5. Samedi, le pilote Skoda était, à nouveau, ralenti dans sa progression, cette fois-ci, suite à des soucis de transmission. Ne perdant toutefois pas espoir, Jan Kopecky aura encore défié la logique en s’imposant en WRC-2 malgré tous ses problèmes.
Derrière le pilote tchèque que rien ne semble pouvoir arrêter, Simone Tempestini décroche son premier podium au volant de la Citroën C3 R5. Perdant plus de 4 minutes, le vendredi, suite à une crevaison, le roumain aura, ensuite, été auteur d’une course irréprochable pour décrocher la deuxième place. Il devance Chris Ingram qui, pour sa première course mondiale au volant d’une R5, n’aura pas été ridicule. Le britannique s’emparant à deux reprises du leadership de la catégorie avant qu’une crevaison, dont profita Jan Kopecky, ne lui fasse perdre gros samedi en fin de journée.
Perdant tous ses espoirs de victoire suite à des soucis de direction assistée, Kajetan Kajetanowicz termine au quatrième rang devant Pedro Heller qui complète le top 5.
© Aurélien Vialatte Photography
Coup double pour Bergkvist
Aux avant-postes dès l’ES2, Julius Tannert aura parfaitement allié rapidité et régularité pour terminer, la première journée de course, en tête du WRC-3 et du Junior WRC. Cependant, le pilote allemand partait à la faute dans l’ES10 avant que sa course ne soit, finalement, arrêtée dans la douzième spéciale. Resté en embuscade derrière ce dernier, Ken Torn profitait de l’écart de trajectoire de son rival pour prendre les commandes de l’épreuve. Mais, alors qu’il semblait se diriger vers la victoire, le pilote estonien partait en tonneaux à deux spéciales de la fin. Une sortie qui profitait à Emil Bergkvist qui, en plus de décrocher la victoire, remporte le titre de champion du monde junior.
A plus de 4 minutes du vainqueur, Dennis Radström s’assure la seconde place du championnat en termine en deuxième position. Le pilote suédois devance Emilio Fernandez qui complète le podium devant Callum Devine et Burga Banaz.
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