Rallye de Wallonie 2022 – Résumé
Comme dit le dicton : jamais deux sans trois ! Stéphane Lefebvre n’y fait pas exception. Ce week-end, lors du Rallye de Wallonie, le français a en effet décroché sa troisième victoire de la saison, en autant de participations. Un sans faute donc pour la recrue de DG Sport qui domine pour l’instant le championnat ! Comme lors de ses apparitions précédentes, l’ex-pilote officiel a frappé d’entrée de jeu. Intouchable dans la première boucle, seul Cédric Cherain et Gino Bux parvenait à le devancer avant la Citadelle. Mais, pas de quoi inquiéter le nordique. Il rentrait en effet à Jambe avec un avantage de 18,3 secondes sur Adrian Fernémont samedi soir. Il n’en fallait pas plus au pilote Citroën pour relâcher la pression tout en gardant un oeil dans ses rétroviseurs. Ce, avant un dernier assaut à Vedrin pour empocher les points de la Power Stage. De quoi permettre à Stéphane Lefebvre de remporter la victoire et quelques points bonus pour le championnat !
Après deux prestations en demi-teinte, Adrian Fernémont à repris du poil de la bête ce week-end. Evoluant à domicile, le pilote Skoda a en effet fait oublier ses résultats de débuts de saison. Il fut le seul à rester dans les traces de Lefebvre, même si la comparaison fut difficile à tenir. Rien que pour cela, le double champion de Belgique s’avouait satisfait de son résultat. Et, il y a de quoi ! C’est une deuxième place à l’arrivée. Il termine ainsi devant Gino Bux, toujours aussi impressionnant au volant de sa Skoda Fabia Rally2 Evo. Seule ombre au tableau, une petite erreur, heureusement sans trop de conséquence, dans l’ultime secteur chronométré. Mais, au final, c’est le résultat qui compte !
Derrière, Vincent Verschueren est venu confirmer après son succès du TAC. Tout comme à Tielt, le pilote Godrive a été auteur d’une très belle course, ce week-end aussi. Difficile de dire le contraire après sa prestation très remarquée du dimanche. Alors engagé dans une magnifique lutte face à Ghislain De Mévius, le flandrien a tout donné pour contrer son adversaire. Objectif atteint pour le pilote Volkswagen qui empoche la quatrième place pour seulement 2,7 secondes. Chapeau ! Dans cette bagarre, l’ainé des De Mévius n’a pas démérité, que du contraire. Mais, le chrono a parlé et il doit se contenter de la cinquième place. A charge de revanche évidemment !
De nouveau aligné au volant d’une Citroën DS3 WRC, Kris Princen s’est encore fait plaisir sur ce rallye. En prime, l’ex-champion de Belgique prend la sixième place du classement. Un joli résultat au volant d’une monture qui n’est pas des plus récentes. Dommage pour sa crevaison et ses petits soucis de moteur. C’est la course ! Il termine quoi qu’il en soit à une honorable position. Il en va de même pour Cédric Cherain. Aux commandes de sa Porsche, le liégeois a fait sensation en bataillant face à Princen le premier jour. Mais, les portions terre de la Citadelle et de Fernelmont ont logiquement donné avantage à la WRC française. Le porschiste doit alors se contenter de la septième place après une très belle course et trois meilleurs temps absolus.
Un peu plus loin, Niels Reynvoet et Pieter-Jan Michiel Cracco ont aussi bataillé. Avant le départ de l’ultime spéciale, seuls 8 dixièmes séparaient les deux pilotes, à l’avantage du dernier cité. Il faut dire que depuis le début des hostilités, les deux hommes n’ont pas arrêté de s’échanger leur position. Finalement, c’est Reynvoet qui eut le dernier mot en prenant l’avantage pour 1,5 seconde. Dommage que Bastien Rouard n’ait pu rester dans la bagarre jusqu’au bout suite à une crevaison en fin de parcours. Le pilote Skoda n’a alors pu qu’observer le duel final entre les deux flandriens. Reynvoet prenant donc la huitième place devant Cracco et Maxime Potty qui aurait figuré bien plus haut sans ses deux crevaisons.
Pour terminer, regardons brièvement du côté des autres catégories. En Master Cup, Jourdan Serderidis a été le plus rapide. Le belgo grec empoche la victoire face à Stefaan Prinzie. Dans le championnat Junior, la course a rapidement perdu en intérêt. Suite à la sortie de Tom Rensonnet dans l’ES3, Gilles Pyck s’est retrouvé isolé en tête du classement. Finalement, il conclut l’épreuve avec plus de 6 minutes d’avance sur Benoit Verlinde, lauréat du Clio Trophy. Ensuite, chez les Histo, Michel Vandergeeten a profité des déboires des pilotes de tête pour imposer sa Lancia Delta Integrale. Enfin, dans le 2WD Trophy, c’est Laurent Vanton qui glane la victoire.
Classement
Par Simon F
Photos : Christophe Dupont Photography, Jéson Staelens Photography, Matthis Demoulin – Photographe & Quentin Carpentier Photographie