Vodafone Rally de Portugal 2017 – Résumé
Malgré le balayage du vendredi, Sébastien Ogier parvenait à terminer cette journée en troisième position. Samedi, il attaquait et s’emparait des commandes du rallye après la touchette de Ott Tanak qui occupait le leadership. Se construisant une petite avance en tête du rallye, le quadruple champion du monde n’avait plus qu’à gérer sa fin de course. Il s’impose et inscrit donc son nom pour la cinquième fois au palmarès de l’épreuve, tout comme l’avait fait Markku Alen il y a 20 ans.
Enchainant les podiums depuis le rallye du Mexique, Thierry Neuville confirme son excellente forme en termine deuxième sur une épreuve qui ne fait pourtant pas partie de ses rallyes préféres. Le pilote belge termine avec 15,6 secondes de retard sur Sébastien Ogier avec qui il est en lutte pour le titre.
Troisième, Dani Sordo décroche son second podium de la saison. Et permet à Hyundai de marquer de gros points au championnat constructeur.
Occupant la première place et en bagarre avec Sébastien Ogier en début de seconde journée, Ott Tanak endommageait sa roue arrière gauche suite à une touchette avec un talus dans l’ES12. Le pilote estonien perdait ainsi tout espoir de victoire et se voyait chuter au cinquième rang. Parvenant à reprendre l’avantage sur Craig Breen, il termine quatrième et se console en remportant la Power Stage. Le pilote irlandais termine, quant à lui, au cinquième rang et sauve une nouvelle fois l’honneur de Citroën après les abandons de Kris Meeke et Stéphane Lefebvre.
Ralenti par une crevaison, Elfyn Evans ne sera pas parvenu à réitérer son exploit du rallye d’Argentine. Il termine sixième et devance de 38,3 secondes Juho Hanninen.
Perdant sa deuxième place suite à un tonneau dans la septième spéciale, Jari-Matti Latvala ne sera pas parvenu à prendre l’avantage sur Mads Ostberg. Le pilote finlandais termine donc neuvième à 13,9 secondes du norvégien.
Longtemps en bagarre avec Juho Hanninen, Esapekka Lappi commettait une petite erreur et perdait deux places au général. Malgré quelques bons chronos, le pilote finlandais manquait d’expérience et perdait encore quelques places. Pour au final, terminer dixième.
Parti en tonneaux dans l’ES3, Stéphane Lefebvre termine treizième. Son coéquipier Kris Meeke termine, quant à lui, dix-huitième après avoir arraché une roue en début de rallye. Victime de problèmes mécaniques vendredi et samedi, Hayden Paddon rejoint l’arrivée en vingt-neuvième position.
Prokop seul au monde
Alors qu’il devait normalement disposer d’une Ford Fiesta WRC’17 pour cette saison, Martin Prokop fut contraint de disputer sa première course au volant de son ancienne Fiesta RS WRC. Cela ne l’empêcha toutefois pas de décrocher un bon résultat puisqu’il s’impose en WRC Trophy après avoir dominer la course.
Terminant avec plus de 11 minutes de retard, Valeriy Gorban est deuxième et devance Jean-Michel Raoux.
Mikkelsen perd la victoire dans l’ultime chrono
Dominant la course, le dernier chrono du rallye ne devait être qu’une formalité pour Andréas Mikkelsen. Cependant, le pilote norvégien sortait de la route après seulement deux kilomètres. Récupérant donc la tête, Pontus Tidemand parvenait à maintenir Teemu Suninen derrière malgré une crevaison. Le pilote suédois s’impose avec 11,2 secondes d’avance sur le pilote M-Sport.
Largué à un peu plus de 7 minutes du vainqueur, Simone Tempestini complète le podium et devance le pilote portugais Miguel Campos.
Parti prudemment, Lukasz Pieniazek complète le top 5.
Brzezinski trahi par la mécanique. Name l’emporte
Alors qu’il occupait la tête de la course avec plus de 11 minutes d’avance sur son plus proche poursuivant, Jakub Brzezinski était contraint de renoncer suite à des soucis mécaniques. Francisco Name en profitait pour s’emparer des commandes du rallye et s’impose avec 44,8 secondes d’avance sur Nil Solans.
En lutte pour la première place en tout début de rallye, Nicolas Ciamin perdait rapidement tout espoir de victoire en pointant à près de 40 minutes de la tête après l’ES3. Le pilote français termine aux portes du podium derrière Enrico Brazzoli.
Laisser un commentaire